Synthèse
Le Ministère de la Culture de la République Algérienne Démocratique et Populaire (RADP) a mis en place un réseau national important de parcs culturels, qui couvre présentement une superficie assez significative de 937 430 km2. Au cours de la première phase du projet, le PNUD et le FEM ont axé leurs interventions sur les parcs culturels du Tassili N’Ajjer et de l’Ahaggar.
En effet, cette région relativement homogène et très étendue, constitue un domaine prioritaire pour la biodiversité dans l'écosystème du Sahara central et l’un des principaux sites mondiaux pour la conservation de l'aire biotique du désert. Les parcs culturels algériens sont aujourd'hui dotés d'un statut juridique et d'une structure de gestion et d’administrations officielles, ce qui assure leur protection et leur permet de former un réseau de conservation homogène constituant un tampon efficace contre les menaces exercées sur la biodiversité et les écosystèmes.
Toutefois, un certain nombre de contraintes systémiques, opérationnelles et d’ordre institutionnel affectent les améliorations dans l'efficacité de la gestion du réseau de parcs culturels. La première phase du projet a été conçue pour mettre en œuvre une série de mesures en faveur d'une initiative de conservation visant à garantir des avantages environnementaux d’intérêt mondial. Dans sa deuxième phase, le projet a été révisé dans la perspective des nouvelles réalités, celles d'intégrer les enseignements tirés de la première phase et de répondre aux doubles priorités de la biodiversité et de la dégradation des sols.
La solution à long terme proposée par ce projet consiste à renforcer le réseau des parcs culturels en le dotant de capacités systémiques, institutionnelles et opérationnelles appropriées pour :
- assurer avec efficacité la planification et la gestion des parcs culturels en se fondant sur des données et des informations scientifiques;
- atténuer les menaces et les pressions exercées sur la biodiversité et les services écosystémiques présents dans les parcs culturels;
- planifier avec efficacité le financement pour la gestion des parcs culturels et améliorer leur rentabilité; et
- assurer une meilleure intégration des priorités de développement socio-économiques des usagers des ressources naturelles dans la gestion des parcs culturels.
Ce projet sera axé sur le renforcement des capacités au niveau central, le Ministère de la Culture, et sur les deux sites de démonstration, les parcs culturels du Tassili N’Ajjer et de l'Ahaggar ainsi que les trois parcs culturels nouvellement crées.
Résultats escomptés
- Résultat 1 : Le système national élargi des parcs culturels assure la gestion des écosystèmes et des ressources de la biodiversité de manière systématisée, inclusive et efficace.
- Résultat 2 : L’appui du public aux parcs culturels élargit la base des parties prenantes impliquées dans la gestion et la conservation des parcs culturels.
- Résultat 3 :L'efficacité de la gestion est améliorée dans les parcs culturels du Tassili N’Ajjer et de l'Ahaggar
- Résultat 4 :Les menaces et la dégradation des sites prioritaires de conservation de la biodiversité et des sites Ramsarsont réduites dans les parcs culturels du Tassili N’Ajjer et de l'Ahaggar
- Résultat 5 :La conservation des espèces phares est améliorée dans la région du Tassili N’Ajjer/ Ahaggar.
- Résultat 6 : L’implication intensifiée des populations locales, par des accords de gestion collaborative, réduit les pressions exercées sur les fonctions de l'écosystème dans les parcs culturels du Tassili N’Ajjer et de l'Ahaggar.
- Résultat 7 : La mise en œuvre des stratégies alternatives visant à protéger les systèmes de subsistance durable contribue à réduire les pressions exercées sur les services écosystémiques productifs et à améliorer la situation socio-économique sur les sites prioritaires des deux parcs culturels.
Bailleurs de Fonds
Bailleurs de Fonds | Montant |
FEM
| 5 387 142 USD |
Gouvernement (en nature) | 20 803 052 USD |
PNUD | 522 858 USD |
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