samedi 17 octobre 2015

Un milliard de dollars d'économisé... grâce aux chauves-souris



Agriculture: Un milliard de dollars d'économisé... grâce aux chauves-souris

Les chauves-souris dévorent les vers parasites qui ravagent les cultures de maïs...
En dévorant des parasites qui ravagent les cultures, les chauves-souris permettent à l’agriculture mondiale de réaliser une économie estimée à plus d’un milliard de dollars. C’est en voulant déterminer le bénéfice de l’action des chauves-souris sur la culture du maïs, que des chercheurs américains sont arrivés à cette conclusion plutôt insolite.
Ces experts ès agriculture avaient donc recouvert de filets 400 m2 d’un champ de maïs dans l’Illinois (nord des Etats-Unis) en 2013 et 2014 pour empêcher les chauves-souris de venir la nuit se nourrir de vers de l’épi du maïs (helicoverpa zea), une larve particulièrement dévastatrice de cette culture. Puis, ils ont analysé les dégâts provoqués par ces vers, présents dans le monde entier, dont sont friands ces petits mammifères nocturnes volants.
Ebola : Les chauves-souris responsables de l’épidémie ne sont pas celles qu’on croyait

Les épis de maïs situés sous les filets ont subi 56 % plus de dégâts

Détail important, le maïs du champ étudié n’était pas génétiquement modifié pour produire son propre insecticide contre ces larves. Ceci alors qu’aux Etats-Unis, 84 % du maïs cultivé est génétiquement modifié pour résister à ces parasites (ce n’est pas le cas pour 68 % du maïs cultivé dans le reste du monde).
On a les passe-temps que l’on veut, il n’empêche que cette expérience a permis d’observer que les épis de maïs situés sous les filets (donc non accessibles aux chauves-souris) avaient subi 56 % plus de dégâts causés par ces vers que le reste du champ.

Un rendement accru de 1,4 % en moyenne

Selon les résultats de cette étude publiés, ce lundi, dans les Comptes rendus de l’Académie américaine des Sciences (PNAS), les chauves-souris auraient ainsi permis, au total, d’accroître le rendement de 1,4 % en moyenne ce qui, au cours actuel du maïs, génère environ 7,88 dollars supplémentaires par hectare et… plus d’un milliard de dollars au niveau mondial. Ceci sans compter que cette étude n’a pas estimé le bénéfice de l’action des chauves-souris sur d’autres cultures également touchées par ces parasites, comme le coton et le soja.
Une économie plus que substantielle donc, attribuée aux seules chauves-souris car les filets étaient retirés pendant la journée pour permettre l’accès au champ étudié aux agriculteurs et aux oiseaux qui mangent aussi les insectes.

The Secret Lives of Bats - Ships 10/20





The Secret Lives of Bats - Ships 10/20

The much anticipated autobiography of Bat Conservation International Founder Merlin Tuttle subtitled "My Adventures with the World's Most Misunderstood Mammals". We will be shipping copies on the official release date of October 20. Hardbound, 256pp, many color photos.
KIRKUS REVIEW
Bats are "sophisticated, beautiful, even cute, quite aside from their crucial roles as primary predators of insects, pollinators of flowers and dispersers of seeds," writes Tuttle, an ecologist who has championed their cause for more than 50 years.

The author's cover stories and photographs have been featured in National Geographic and other magazines, and he has traveled the globe to study bats in their natural cave habitats, risking his life in the process. After obtaining a doctorate in bat biology, Tuttle worked as the curator of the Milwaukee Public Museum. In 1982, he resigned and founded the advocacy organization Bat Conservation International to enlist support for these much-maligned mammals that are in danger of becoming an endangered species. Bats are wrongly accused of destroying crops and spreading diseases such as rabies, and they are confused with their mythical blood-sucking namesakes. Tuttle sets the record straight, showing the important role bats play in pest control and their potential boom for farmers. "A single bat could catch thousands of insects in just one hour," he writes. "Bats ha[ve] a far better record of living safely with humans than even our beloved dogs, and...they also play essential roles in supporting human economies." Using implanted microchips to track their behavior, scientists have established that certain bats are comparable to elephants in their ability to maintain complex social relationships. They have highly sophisticated hunting practices and are altruistic within their groups. Tuttle notes that it is not unusual to find as many as 100,000 bats clustered together hibernating. His fascination with them began when he was 12 and he observed them in a cave near his Tennessee home. Encouraged by his father, who was a botanist, he explored the local caves where bats hibernated and studied their migratory behavior. Tuttle's recent attempts to photograph them in their natural habitat have led him through many hair-raising adventures, which he entertainingly chronicles.

Grotte de tamalous à Skikda patrimoine naturel


Un patrimoine naturel sauvé in-extremis



N’étaient les travaux engagés pour l’aménagement d’une décharge publique intercommunale au lieudit Hermala, à moins de 12 km au sud de Tamalous, dans la wilaya de Skikda, la grotte serait restée à jamais dissimulée dans les maquis.
Elle n’aurait jamais attiré la curiosité des habitants de Tamalous, dont la majorité ignorait jusqu’à son existence, hormis quelques riverains qui l’avaient déjà explorée, il y a des décennies déjà.
«C’est dans cette grotte que les moudjahidine confectionnaient les bombes et réparaient les armes», lance Nacer Bouakkaz, le jeune président de l’association Afak pour le développement durable de Tamalous, qui a accepté de nous servir de guide.
C’est lui d’ailleurs qui initiera une pétition pour sauver la grotte qui, comme il le révèlera : «allait être submergée par les ordures ménagères de la décharge intercommunale. Nous estimons que cette grotte représente un patrimoine naturel de la région en plus de sa valeur historique».
Hjar Laâroussa, l’autre curiosité
Pour y parvenir, il fallait arpenter la RN 85 qui relie Constantine et Collo et emprunter, à moins de 12 km au sud de Tamalous, une piste qui mène au lieudit Hermala. C’est un immense espace que se partagent trois communes, Tamalous, Oum Toub et Sidi Mezghiche.
En parcourant la piste, longue de plus d’un kilomètre, on ne tarde pas à remarquer la présence d’immenses pierres blanches qui gisent sur les bas-côtés. «Ces pierres formaient, il n’y a pas longtemps encore, un seul bloc que les habitants de la région désignait sous l’appellation de Hjar Laâroussa (les pierres de la mariée).
C’étaient un ensemble de statues, grandeur nature représentant un cortège traditionnel avec la mariée et d’autres personnages. Nos parents racontent que ces personnes étaient réelles et qu’elles avaient été transformées en pierres pour un pêché qu’elles avaient commise», explique Nacer, en usant de toute sa conviction.
On n’en saura pas plus au sujet de ce pêché, mais seulement que cet ensemble de pierres avait été détruit lors du tracé de la voie-ferrée qui passe à moins de 5 m de ces lieux. La piste s’achève. On est enfin à Hermala, une immense étendue de terre argileuse et de monticules rocailleux que lézarde une longue Chaâba, dite Mou-Lekhmamess.
Non loin de là, des engins s’activent à défricher et à niveler le sol. Plus loin encore, on aperçoit l’un des casiers de la décharge intercommunale. De grandes étendues de maquis ont déjà été défrichées et leur couleur, rougeâtre s’incruste comme un malheureux contraste dans le paysage.
On aura beau scruter cet espace, mais on ne verra pas pour autant la grotte. «Vous voyez ce chêne liège? L’entrée de la grotte se trouve à moins de 5 m au-dessous». Pour s’y rendre, il faut arpenter sur plus de 40 m une pente, puis se faufiler à travers un maquis très dense fait de lentisque et de myrtes.
L’entrée de la grotte est enfin là au milieu d’un ensemble de rochers grisâtres. Longue à peine d’un mètre et s’élevant tout juste pour permettre à un homme de s’y glisser, l’entrée donne d’abord sur une première cavité. Là déjà, le regard est vite attiré par les formes douces et arrondies des pierres ornant ces lieux.
Le grincement des chauves-souris
Deux couleurs dominent les parois, tantôt un rouge corrosif et tantôt un délicat blanc. Dès les premiers pas, on entend les grincements des chauves-souris et le battement de leurs ailes. De là, on glisse par une autre ouverture qui donne sur un couloir assez étroit, puis, plus bas encore, vers une autre cavité beaucoup plus vaste. Cette dernière s’ouvre par la suite par un autre couloir pour mener à d’autres chambres encore.
Un interminable labyrinthe que seuls des spéléologues pourraient explorer dans sa totalité et sans risque aucun. «On est parvenu jusqu’à l’endroit qu’utilisaient les moudjahidine pour réparer les armes.
On a même trouvé tout un arsenal de forgerons et des restes d’obus», raconte Nacir. Son témoignage est d’ailleurs conforté par la couleur noir cendre qui couvre les rochers des couloirs internes de la grotte, et qui semble provenir de l’activité des moudjahidine dans ces lieux. «Rares étaient les gens qui savaient ce qui se passait dans cette grotte. D’ailleurs ce n’est que vers 1958 que les militaires français ont eu vent de cette activité et la grotte fut alors bombardée», témoigne encore Nacir.
La grotte et notamment dans ses parties profondes, s’orne de stalactites couvertes d’une étrange couche noire, due certainement aux fumées engendrées par l’activité des moudjahidine.
La seule contrainte qui minimise les chances d’ouvrir cette grotte au public reste liée à sa propre configuration. Dans certains lieux, il reste impossible de joindre deux cavités de la grotte sans se forcer soit à escalader des parois où à glisser carrément. Des habitants de la région témoignent que cette grotte serait interminable.
D’autres attestent qu’elle serait directement liée une autre grotte «Hjar El Ghoula» (la pierre de l’ogresse) située à moins de 2km au sud. Cette éventualité reste très plausible, vu que la roche calcaire couvre une large partie de cette région. Mais c’est là une autre histoire. Une autre découverte. 

jeudi 15 octobre 2015

La genette, le chat qui fait peur


Algérie - La genette, le chat qui fait peur "Espèce en danger d'extinction"





La genette serait l'animal «nocturne» qui a créé une situation de psychose exagérée et parfois amplifiée, dans la région enclavée de Beni Amrane et Ammal. 

Le «petit chat» est signalé partout, et certains inconscients font dans l'abattage de ce dernier, un jeu quotidien et même posté sur les réseaux sociaux. 

Cette situation barbare interpelle les autorités à réagir et à y mettre fin à la chasse à la genette. 

Avant-hier, en fin de soirée, nous avons rencontré M. Laichaoui Bouzid, vice-président à l'APC de Ammal, délégué de la localité de Ouled Bensalah non loin où la dernière genette est tombée dans un piège (‘kamache' traditionnel).

M. Laichaoui nous montre l'animal mort suite aux différents pièges tendus par les habitants «pour se protéger», nous dira-t-il. 

Mais l'élu tient à préciser que suite à la panique engendrée par ailleurs, dans la localité de Timezrit , commune à cheval entre Boumerdès et Tizi ouzou, le centre cynégétique de Zéralda fut saisi pour identifier l'animal. 

Ce dernier ne serait pas selon ces derniers, agressif, du fait que la genette, de la famille de félidés, se distingue par son museau plus proche du renard que du chat, au pelage tigré. 

Ses attaques sont, parfois, trop amplifiées, explique M. Laichaoui qui demande aux citoyens d'essayer de capturer l'animal vivant car c'est une espèce en voie de disparition.

Certains anciens de la région relatent que les dernières rencontres avec le «chat» remontent aux premières années de l'indépendance; l'animal fuyait à la vue des gens et qu'aucun cas d'attaque n'a été signalé, contrairement, cependant, aux nombreux cas signalés, depuis le début du mois sacré dans des villages où l'animal est agressif. 

Selon d'autres informations, un sexagénaire de la localité de Mekerra (Tizi uzou) qui aurait été attaqué par cet animal, a succombé à ses blessures à l'hôpital de la ville. 

Le cerf de Berbérie : Une espèce en voie de disparition en Algérie


Le cerf de Berbérie : Une espèce en voie de disparition en Algérie


Parmi les cervidés qui ont vécu en Afrique, le cerf de Berbérie est le seul dont on puisse affirmer la survivance jusqu’à nos jours. 

Endémique à l’Afrique du Nord, son aire de répartition géographique s’étendait pendant la période historique de l’Algérois à la Tunisie, y compris la côte méditerranéenne jusqu’à l’Atlas saharien. Vers 1740, l’espèce vivait encore aux environs de Skikda ainsi que dans les forêts de l’Edough au-dessus de Annaba, où pendant longtemps on découvrait ses bois enfouis dans l’Humus. Caractère remarquable dénotant la plasticité de l’espèce, son aire s’étendait jusqu’au sud de Tébessa. En 1918, le dernier cerf fut tué dans le massif de Bou-Djellal au nord de Djebel Onk (sud-ouest de Tébessa). Le cerf de Berbérie est classé par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) au tableau C de la Convention africaine de 1969. Il figure aussi sur l’annexe III de la Convention internationale des espèces animales et végétales non commercialisées (CITES). En Algérie et en 1983, le cerf de Berbérie a bénéficié d’une protection totale par le biais du décret 83-509 du 20 août 1983, relatif aux espèces animales non domestiques protégées. L’ordonnance n°06-05 du 15 juillet 2006 relative à la protection et à la préservation de certaines espèces animales menacées de disparition cite le cerf de Berbérie espèce menacée de disparition, dont l’existence en tant qu’espèce subit une atteinte importante entraînant un risque avéré d’extinction et qui, de ce fait, fait l’objet de mesures de protection et de préservation particulière. Les variations climatiques, une chasse excessive dans l’antiquité, l’exploitation et le défrichement abusif de forêts ont conduit à une régression alarmante de la population de cette espèce et l’ont amené au bord de l’extinction. Actuellement, l’espèce est localisée dans une étroite bande à l’extrême est algérien. Elle couvre la réserve de Beni Salah (Guelma), El Kala et dans une moindre mesure Souk Ahras, se déployant légèrement sur le territoire tunisien. La réserve de Beni Salah (Guelma) est une aire clôturée sur 2000 ha. Elle est située au nord-est de l’Algérie (à l’est de la daïra de Bouchegouf), elle est incluse dans la forêt domaniale des Beni Salah. C’est l’un des plus vastes massifs forestiers algériens. Elle constitue l’élément la plus occidentale étendue de chêne-liège et de chêne zen développés sur les formations gréseuses à l’ouest de la Seybouse et jusqu’aux monts de la Medjerda en Tunisie. Le parc national d’El Kala, dans la wilaya d’El Tarf, reste le dernier refuge du cerf de Berbérie au nord. Les plus importants effectifs ont été dénombrés dans les régions d’El Ayoune, Aïn El Assel, et Oum Ali dans les massifs forestiers de chêne-liège et de zen. Sa limite ouest semble être à l’heure actuelle Djebel El Koursi près de Cap Rosa. A l’ouest du parc, le cerf est signalé dans la région de Asfour, à Djebel Bou Abed, dans la région d’El Tarf. La région de Souk Ahras semble être à l’heure actuelle la limite sud du cerf de Berbérie. Il est signalé dans les massifs de Ouled Bechih et Aïn Zana. Leurs statuts demeurent inconnus. Il semble que les cerfs de Ouled Bechih proviennent de la forêt de Beni Salah et de ceux de Aïn Zana de la réserve de Feija en Tunisie. La présence du cerf en Algérie est étroitement liée à l’habitat forestier où il trouve quiétude et protection. Ainsi, les maquis et les forêts de chêne zen et chêne-liège lui procurent gagnage et remise. Il descend quelquefois en plaine pour chercher sa nourriture lorsque celle-ci se fait rare. La conservation du cerf de Berbérie en dehors de son habitat naturel (conservation ex situ) constitue la première démarche à accomplir pour sauvegarder le cerf de Berbérie. Dans d’autres pays, ce type de mesure a déjà permis dans des situations d’extrême urgence d’éviter la disparition d’espèce. La conservation ex situ représente un impératif catégorique pour assurer la sauvegarde de cette espèce. Elle s’impose quand les populations naturelles de celle-ci deviendront trop peu nombreuses et sont exposées à de tels risques dans leurs habitats d’origine que leur survie dans la nature devient impossible. Le Centre cynégétique de Zéralda, en collaboration avec la direction générale des forêts, a adopté l’élevage en captivité de cette espèce. Une unité de multiplication en intensive a été créée depuis 1995, le noyau de cerf existant a été constitué à partir d’animaux captifs de diverses provenances (réserve de chasse de Mascara, Parc zoologique d’Alger et le Parc national d’El Kala). L’objectif principal de cette unité est la multiplication de l’espèce, la maîtrise de sa population et sa réintroduction dans les sites où elle a existé. Les recherches effectuées sur les sites de réintroduction ont permis de montrer que les chênaies du secteur numidien, en particulier les forêts de la région de Béjaïa, Jijel, Skikda et Annaba (toute la frange nord-est du pays) sont des sites potentiels et peuvent faire l’objet de la réintroduction du cerf de Berbérie. En se basant sur ces informations, la forêt de l’Akfadou a été retenue comme premier site de réintroduction de l’espèce. L’opération de réintroduction est entamée et la forêt d’Akfadou a reçu son premier noyau de cerf de Berbérie qu’elle avait perdu depuis longtemps. Pour assurer la réussite de cette première réintroduction, un programme de suivi a été mis en place pour contrôler l’adaptation des cerfs à leur nouveau milieu et leur évolution dans le temps. Enfin, nous pouvons dire que la préservation de notre diversité biologique est indispensable. C’est une partie de notre patrimoine naturel, socioculturel et économique. Son développement et sa préservation permettront d’accroître notre richesse collective et, de ce fait, de la léguer aux générations futures. 

la protection de la faune en Algérie

Renforcement de la législation pour la protection de la faune en Algérie

Depuis l’instauration de l’état d’urgence en février 1992 en Algérie, l’activité de la chasse a été de facto suspendue d’autant plus que même les fusils de chasse ont été récupérés par les services de sécurité suite à la situation exceptionnelle vécue par le pays.
Cela signifie que ne peuvent être autorisées localement que les battues d’animaux errants (chats et chiens) et de sangliers destructeurs de cultures végétales. Cela dans le principe.
Cependant, malgré ces drastiques restrictions, le braconnage a continué tout au long de cette période y compris par ressortissants étrangers venus des pays du Golfe à la recherche de l’outarde dont le foie est réputé leur fournir un aphrodisiaque. Pays ayant abrité jadis une faune et une flore riches et fort diversifiées, l’Algérie est en train de subir une effrayante régression en la matière. C’est la biodiversité- terme adopté par les instances internationales spécialisées- qui en prend quelque part un coup. Lorsqu’on parle de désertification, cela ne doit nous faire confiner dans une conception purement économique du fait de la diminution de la SAU (Superficie agricole utile) et de la dégradation du couvert végétal.
Cette vision restrictive a beaucoup évolué au cours des deux dernières décennies pour laisser place au concept de développement durable supposant gestion rationnelle des ressources naturelles de façon à assurer leur transmission aux générations futures.
S’agissant spécialement du patrimoine faunistique, la disparition de certaines espèces est un fait avéré de l’histoire récente du pays, et cela pour différentes raisons : exercice anarchique de la chasse, braconnage, urbanisation excessive, épandage de pesticides sur des parcelles agricoles, incendies de forêts (principale niche animale), disparitions de certaines sources d’eau et tant d’autres facteurs, y compris climatiques. En tout cas, le constat fait par les spécialistes équivaut à un appel de détresse pour sauver ce qui peut encore l’être dans le patrimoine faunistique national.
C’est ainsi que les pouvoirs publics ont pris leurs responsabilités pour asseoir un dispositif législatif censé contribuer un tant soit peu à cet objectif de la conservation des éléments de la biodiversité. C’est en juillet 2006 qu’une ordonnance présidentielle a été promulguée dans ce sens.
Elle est supposée prendre en charge le très complexe problème des espèces animales menacées de disparition dans les différentes zones écologiques d’Algérie. En effet, le constat d’une baisse graduelle de la fréquence de certaines espèces dans des milieux où ils évoluaient habituellement-biotopes-, a été fait il y a plusieurs années. Du garde-forestier jusqu’au simple flâneur, en passant par la corporation des chasseurs et des passionnés de la nature, tout le monde a pu s’apercevoir de la régression des espaces vitaux où, naguère, pullulaient tritons, grenouilles, hérissons, perdreaux et autres curiosités animalières.
Dans les forêts, les maquis, les mares, les lacs et autres milieux de vie, le nombre et les espèces d’animaux ne font que reculer. Un déséquilibre écologique est à craindre, particulièrement lorsqu’on sait à quoi sont réduits les tissus forestiers au cours de la décennie de terrorisme et de lutte anti-terroriste. Dans un grand nombre de bois, il n’y a que le sanglier et le chacal qui manifestent leur présence, parfois même d’une façon insolente et dangereuse.
Sauver les dernières populations menacées d’extinction
L’ordonnance portant protection des animaux dresse une liste non exhaustive d’animaux menacés de disparition tout en précisant que ladite liste "peut être étendue à d’autres espèces animales menacés de disparition par voie réglementaire". Les animaux concernés par les termes de l’ordonnance n°06-05 du 15 juillet 2006 sont "les espèces de faune sauvage dont l’existence en tant qu’espèce subit une atteinte importante entraînant un risque avéré d’extinction et qui, de ce fait, font l’objet de mesures de protection et de préservation particulières".
Trois classes animales sont touchées par ces mesures de protection et de préservation : les mammifères (mouflon à manchettes, oryx, cerf de Barbarie, hyène rayée, cinq variétés de gazelle , le fennec, le guépard, le chat des sables et l’addax), les oiseaux (ibis chauve, erismature à tête blanche, faucon crécerelle, faucon pèlerin et trois espèces d’outarde) et les reptiles (tortue grecque, fouette-queue et varan du désert). Le nouveau texte algérien s’appuie sur les articles de la Constitution qui portent sur la préservation et la protection de l’environnement, sur la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction signée à Washington le trois mars 1973 et à la quelle a adhéré notre pays en décembre 1982, et enfin, sur la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage faite à Bonn le 23 juin 1979 et approuvée par l’Algérie en mars 2005.
"La chasse des animaux mentionnés sur la liste fixée à l’article trois de la présente ordonnance est interdite par tout moyen", précise le texte réglementaire, qui ajoute que sont également interdits "la capture, la détention, le transport, la naturalisation et la commercialisation des animaux ou parties d’animaux d’espèces menacées de disparition".
La seule dérogation à cette mesure coercitive demeure l’utilisation de spécimens de ces animaux à des fin scientifiques ou de reproduction pour repeuplement.
Pour coordonner la politique de préservation et de protection d’espèces animales menacées de disparition, le gouvernement met en place une commission présidée par le ministre chargé de la Chasse, autrement dit, le ministre de l’Agriculture.
Cette commission sera consultée sur "toutes les questions relatives à la situation générale de ces espèces, leur protection et leur préservation".
Il est également prévu la délimitation des aires dans lesquelles subsistent les animaux menacés de disparition, leurs espaces de reproduction et leurs zones de repos. Dans ces périmètres, il sera procédé à l’observation et à l’évaluation des effectifs des espèces concernées ainsi qu’au suivi de leur reproduction/multiplication. Sur ces questions, un rapport annuel devrait être élaborée et adressé au ministre de l’Agriculture par la commission spécialisée.
Des clauses coercitives
Les clause répressives de la nouvelle réglementation précisent que les contrevenants- ceux qui seraient tentés par le braconnage des espèces classées comme étant menacées de disparition- sont passibles d’une peine d’emprisonnement d’un an à trois ans et d’une amende de deux cent mille à cinq cent mille dinars. En cas de récidive, la peine sera doublée.
Le texte n’omet pas de souligner que même les complices seront punis d’emprisonnement et contraints à payer une forte amende. Il s’agit de toute personne ayant permis, facilité, aidé ou contribué, par quelque moyen que ce soit, à la chasse ou à la capture, la détention, le transport et la commercialisation d’animaux ou de parties d’animaux mentionnés sur la liste fixé à l’article 3 de l’ordonnance. Les aires et zones désignées comme étant des périmètres d’habitat, de reproduction ou de repos de ces espèces sont également protégées, puisque "tout usage, activité, construction ou établissement non expressément autorisé" est interdit.
Toute infraction à cette disposition entraîne une peine d’emprisonnement et une amende à l’encontre du contrevenant. Participant des grands équilibres de la nature et des sources de la biodiversité, la faune et la flore sont menacés dans notre pays par une politique de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme qui ne s’est ouverte à la donnée écologique et environnementale qu’au cours de ces dernières années. L’avancée du béton sur des terrains agricoles, les défrichements délictueux et anarchiques des espaces forestiers, les incendies de forêts, la pollution des sources et des espaces de nourriture, sont, entre autres, quelques facteurs qui mettent à mal, sinon annihilent, des centaines de niches écologiques. D’autres lois et règlements censés défendre la nature et les patrimoines naturels- loi forestière, code des eaux, loi sur la chasse, sur l’environnement- ont existé par le passé et sont toujours en vigueur. C’est visiblement leur application sur le terrain qui pose problème comme pour une grande partie de la législation algérienne.
Il y a aussi, il faut le souligner, le manque de coordination entre les services et les directions concernés. Alors que la protection de la nature sous toutes ses formes doit être une préoccupation de tout le monde- commune, wilaya, directions techniques et instituts chargés de la protection-, la réalité du terrain est beaucoup plus nuancée puisqu’on retrouve souvent une seule institution sur laquelle sont braqués tous les regards et qui patauge dans de pires difficultés pour des résultats pas toujours brillants. Il faut souligner aussi que l’état de délabrement dans lequel se trouve la forêt algérienne après plus d’une décennie d’une guerre qui ne dit pas son nom a presque annihilé toutes les énergies et abattu les volontés qui étaient à l’avant-garde de la protection de la nature et de la promotion des valeurs de l’environnement. L’espoir d’une réhabilitation des espaces forestiers après les mesures prises pour le repeuplement et la régénération des forêts algériennes, y compris dans le dernier programme Hauts-Plateaux mis en œuvre depuis 2006, est naturellement accompagné de l’espoir de voir se reconstituer et se multiplier les différentes niches écologiques sources de biodiversité.

Bienvenue chez ALIVOL


Bienvenue chez ALIVOL :


SARL ALIVOL est une entreprise spécialisée dans la production d'aliments de bétails, volailles, couvoir et engraissement. Elle fabrique des aliments composés, équilibrés au plan nutritionnel et étudiés pour chaque type d'animal tout on apportant les réponses nutritionnelles équilibrées aux besoins d'animaux infiniment variés et en axant principalement ses efforts sur l'alimentation des animaux d'élevage : volaille , moutons .vaches, dindes .ovins,bovins……

Les produits fabriqués seront vendus directement aux éleveurs à travers tous le territoire Algérien et même à
 l'exportation.
La production annuelle de l'unité d'aliment de Poulets est fixée à plus de 100 000tonnes, offrant un aliment de qualité répondant aux normes internationales afin de booster le potentiel génétique animal et générer des richesses supplémentaires pour le secteur de l'élevage de notre pays. 




Poulets élevés pour leur chair

Poulets élevés pour leur chair

Campagne poulets de chair PMAF
Les poulets dit « de chair » sont utilisés pour la production de viande ; les femelles ne sont pas utilisées pour la ponte mais servent aussi à cette production. Les poulets de chair ont effectivement été sélectionnés pour grandir vite et produire beaucoup de muscle et non pas pour produire des œufs. Leurs muscles seront la viande. Le rythme de croissance des poules pondeuses est bien moins important que celui des poulets de chair.
Il y a quarante ans, le poulet n’était pas un plat ordinaire mais un petit plaisir réservé aux dimanches et aux grandes occasions.
Au fur et à mesure des années, le prix du poulet a fait une chute vertigineuse et est devenu un plat quotidien, à bas prix, ce qui a encouragé une plus grande consommation. Les animaux, eux, le payent au prix fort….

Signer le manifeste pour l'interdiction de l'élevage intensif des poulets
Les conditions de vie de la plupart des poulets sont pitoyables. Les 6 milliards de poulets élevés annuellement dans L’Union européenne pour leur chair sont presque tous entassés dans des bâtiments surpeuplés. Du fait de leur croissance très rapide, beaucoup souffrent de douloureux problèmes aux pattes ou meurent d’une insuffisance cardiaque. Nous les faisons naître, nous les faisons grandir dans des élevages concentrationnaires, nous les transportons et nous les tuons pour les manger. Ils ne voient la lumière du jour que pour être chargés dans un camion qui les mènera à l’abattoir. Manipulés avec brutalité, entassés dans des caisses, ils n’en seront sortis que pour être suspendus par des crochets qui les feront plonger dans un bac d’eau électrifié… Là, étourdis, ils seront égorgés.
WELFARM demande que la production intensive particulièrement détestable soit interdite. WELFARM demande aux consommateurs de donner leur préférence aux poulets biologiques, aux poulets fermiers élevés en liberté ou en plein air label Rouge ou de baser son alimentation sur les bienfaits des fruits, des légumes, des céréales, des légumineuses…
N’hésitez pas à consulter notre fiche sur l’élevage des poulets de chair du dossier ‘Bien-être et labels de qualité' (PDF)pour faire la différence entre le label rouge et l’élevage bio.

Signez le manifeste pour l'interdiction de l'élevage intensif des poulets

Poulets.fr, un site internet pour dire non à l'élevage industriel des poulets de chair : WELFARM a mis en ligne un manifeste contre l'élevage industriel des poulets de chair. Nous vous invitons à le signer en ligne pour exprimer votre désaccord avec ce type d'élevage

De tous les animaux d’élevage, ce sont de loin les poulets de chair qui sont élevés en plus grand nombre.

Les compter…

De tous les animaux d’élevage, ce sont de loin les poulets de chair qui sont élevés en plus grand nombre.
Tous les ans, 830 millions de poulets sont élevés en France. Le chiffre annuel du nombre de poulets élevés dans L’Union européenne (UE) se monte à 6 milliards. Ils sont pour la grande majorité (86% en France) élevés dans des conditions intensives.
Des pattes déformées et un cœur affaibli.

Des pattes déformées et un cœur affaibli

Le problème le plus important pour le bien-être des poulets provient du fait que les éleveurs industriels ont utilisé la sélection génétique (et une alimentation enrichie) pour que les oiseaux atteignent leur poids d’abattage deux fois plus rapidement. Aujourd’hui, les poulets de chair atteignent leur poids d’abattage en 41 jours, c’est-à-dire deux fois plus rapidement qu’il y a 30 ans. C’est en particulier le muscle qui grandit rapidement (c’est la partie qui est consommée) mais la structure des pattes, du cœur et des poumons ne suit pas la même évolution que celle du corps.
Les pattes fléchissent sous le poids surdimensionné du corps. En conséquence, tous les ans, des millions de poulets de chair de l’UE souffrent de douloureuses déformations des pattes ou de paralysie. Dans le pire des cas, ils peuvent à peine marcher et ne se déplacent qu’en rampant. Certains meurent de faim et de déshydratation car ils n’arrivent tout simplement pas à se rendre aux points d’eau et de ravitaillement. Le professeur Donald Broom explique qu’élever des animaux dont le corps est surdimensionné par rapport aux pattes « c’est comme si un enfant de neuf ans devait se tenir sur les jambes d’un enfant de, disons, un enfant de 5 ans ». Souvent, le cœur ne peut suivre le développement trop rapide du corps. Tous les ans, des millions de poulets de chair de l’Union européenne succombent des suites de faiblesses cardiaques avant même d’atteindre leur âge d’abattage de 6 semaines. Les problèmes cardiaques les plus courants sont des ascites et le « symptôme de la mort subite ».
Il est scandaleux que nous pratiquions l’élevage d’animaux qui ne peuvent même pas atteindre l’âge de 6 semaines sans que des millions d’entre eux deviennent paralysés, boiteux ou meurent d’insuffisance cardiaque. Ces maladies, ainsi que d’autres, provoquent chaque jour la mort de dizaines de milliers de poulets de chair en France.
Des densités d’élevage excessives

Des densités d’élevage excessives

Après éclosion, les poussins sont conduits à l’élevage et entassés dans d’énormes poulaillers sans fenêtre qui peuvent renfermer de 30 à 40 000 individus. Lorsque ces oiseaux de basse-cour grandissent, le bâtiment devenant surpeuplé, leurs conditions de vie se dégradent. Alors, on peut à peine voir le sol, celui-ci étant entièrement recouvert de volailles. Dans bon nombre d’élevages industriels, on ne compte pas moins de 22 poulets, ou plus, par m2. Des recherches scientifiques ont montré que cette surpopulation provoque de sérieux problèmes de bien-être. Les poulets dont la densité d’élevage est trop élevée, souffrent de nombreuses pathologies (ex. mobilité réduite, ampoules sur la poitrine, dermites se propageant par contact) et d’une mortalité bien plus importante que lorsque les oiseaux sont moins entassés..
A cause des problèmes de claudication et du surpeuplement, de nombreux poulets de chair passent quasiment tout leur temps assis sur la litière (généralement constituée de copeaux de bois) recouvrant le sol. Bien souvent, celle-ci est humide et sale. Le contact prolongé avec une litière dans un tel état amène logiquement les oiseaux à souffrir de douloureuses ampoules sur la poitrine, de brûlures aux jarrets et d’ulcères aux pattes. Non seulement leurs blessures sont douloureuses mais elles peuvent causer également une infection généralisée. Celle-ci peut se transmettre par le biais de la circulation sanguine et provoquer une inflammation des articulations. Le dégagement d’ammoniac de la litière détériore encore un peu plus les conditions de vie.

Les maladies de peau

A cause des problèmes de claudication et du surpeuplement, de nombreux poulets de chair passent quasiment tout leur temps assis sur la litière (généralement constituée de copeaux de bois) recouvrant le sol. Bien souvent, celle-ci est humide et sale. Le contact prolongé avec une litière dans un tel état amène logiquement les oiseaux à souffrir de douloureuses ampoules sur la poitrine, de brûlures aux jarrets et d’ulcères aux pattes. Non seulement leurs blessures sont douloureuses mais elles peuvent causer également une infection généralisée. Celle-ci peut se transmettre par le biais de la circulation sanguine et provoquer une inflammation des articulations. Le dégagement d’ammoniac de la litière détériore encore un peu plus les conditions de vie.

Les antibiotiques

Les conditions de vie sont si mauvaises, dans de nombreux pays, que les oiseaux ingèrent une dose d’antibiotiques mélangés à l’eau et à la nourriture afin de stopper les maladies qui, autrement, se propageraient comme un feu de paille dans des poulaillers surpeuplés. La mauvaise utilisation d’antibiotiques dans les élevages industriels a conduit à l’émergence de bactéries résistantes à certains antibiotiques utilisés pour guérir l’homme de maladies sérieuses.
Des famines chroniques chez les reproducteurs de poulets de chair
Des famines chroniques chez les reproducteurs de poulets de chair

Des famines chroniques chez les reproducteurs de poulets de chair

Les problèmes de santé des poulets de chair (problèmes provoqués par le rythme de croissance excessivement rapide) sont tels que, s’ils devaient vivre au lieu d’être abattus après 6 semaines d’existence, beaucoup mourraient avant d’atteindre l’âge pubère de 18 semaines.
Ceci pose un énorme problème dans l’un des secteurs de l’élevage de poulets : celui des poulets reproducteurs, c’est-à-dire des oiseaux qui doivent donner naissance aux générations à venir. Ces reproducteurs doivent non seulement vivre jusqu’à l’âge adulte mais également rester en assez bonne santé pour se reproduire.
Si les reproducteurs pouvaient grandir aussi vite que leurs congénères abattus après 6 semaines, beaucoup mourraient avant l’âge adulte et les survivants seraient très peu fertiles. Pour éviter ces problèmes, les éleveurs ont dû trouver une solution pour ralentir la croissance des poulets reproducteurs (cette croissance excessive a été imposée aux reproducteurs pour que les oiseaux atteignent aussi vite que possible leur poids d’abattage). La solution trouvée par les éleveurs est la suivante : ils nourrissent les reproducteurs avec des rations très limitées ; parfois, les animaux ne reçoivent que 25% à 50% de ce qu’ils mangeraient s’ils avaient un libre accès à la nourriture. Les poulets qui reçoivent une quantité restreinte de nourriture souffrent chroniquement de la faim, sont frustrés et stressés.
Le ramassage des poulets

Le ramassage des poulets

Quand l’heure est venue pour les poulets de chair d’aller à l’abattoir, des équipes vident très rapidement les élevages en attrapant dans chaque main 4 à 5 oiseaux suspendus la tête en bas. Les poulets sont tenus par une seule patte et sont souvent malmenés. Attraper ces oiseaux ainsi, provoque chez certains des luxations de la hanche. Ceci s’accompagne souvent de graves hémorragies et, dans le pire des cas, le fémur s’enfonce dans l’abdomen de l’oiseau.
Le ramassage à la main est le plus fréquent. Il existe également des machines qui prélèvent et mettent les poulets dans des caisses de transport. Au vu des retours des professionnels, ces machines ne sont pas tout à fait au point et occasionneraient davantage de fractures.
Le transport de poulets

Le transport des poulets

Entassés dans des cageots sur des camions pouvant contenir jusqu'à 6 500 poulets de chair, le trajet vers l’abattoir est souvent abominable. Tous les ans, en France, des centaines de milliers de poulets meurent sur le chemin de l’abattoir. Beaucoup de ceux qui survivent souffrent terriblement des températures extrêmes (froid glacial en hiver, chaleur accablante en été), de membres cassés et d’hématomes. Pendant le trajet, les oiseaux ressentent des secousses brutales, des vibrations, entendent des bruits assourdissants, sont privés d’eau et de nourriture et souffrent d’entassement excessif. Tout ceci provoque détresse et extrême angoisse.
L'abattage des poulets

L'abattage des poulets

Les oiseaux sont suspendus la tête en bas, à des crochets de fer ; la compression des pattes par le métal provoque des douleurs. Les crochets suivent un rail en mouvement qui amène les oiseaux terrifiés vers un bain d’eau électrifiée dans lequel la tête est plongée. Ceci est destiné à les étourdir ; ils sont ensuite dirigés vers des lames automatiques.
Beaucoup de poulets ne sont pas étourdis correctement et reprennent conscience juste avant ou après qu’on leur ait tranché la gorge. Certains échappent d’emblée au bac destiné à l’étourdissement et sont totalement conscients lorsqu’ils se dirigent vers les lames automatiques. La science a démontré que pour offrir une mort rapide, les deux artères de la carotide (principale alimentation de sang vers le cerveau) doivent être sectionnées. De nombreux abattoirs ne se soumettent pas à ce procédé ce qui signifie qu’il faut plus de temps aux oiseaux pour perdre tout leur sang jusqu'à ce que mort s’en suive et que certains reprennent conscience au cours de ce processus. Certains oiseaux sont toujours vivants lorsqu’ils sont plongés dans l’échaudoir (prévu pour relâcher les plumes avant que l’oiseau ne soit plumé).
L’électronarcose est le mode d’étourdissement le plus fréquemment utilisé pour l’abattage des poulets. D’autres méthodes existent mais leur efficacité n’est pas toujours optimale. L’utilisation du gaz limite les manipulations et les douleurs de l’accrochage (les poulets restent dans leurs cages de transport) mais certains rapports ont montré que le temps de perte de conscience est plus long que pour l’électronarcose. Des douleurs et souffrances peuvent ainsi survenir (le poulet suffoque et aurait « l’impression de se noyer.
Les abattoirs modernes tuent de 8 à 10 000 poulets à l’heure – ce qui représente la mort d’environ 170 oiseaux à la minute. A une telle vitesse il est difficile, voire impossible, d’assurer correctement le bien-être des animaux ou une certaine hygiène de la viande.
Un rapport éminent publié en l’an 2000 par le Comité scientifique vétérinaire pour la santé et le bien-être des animaux de la Commission européenne est très critique à l’égard de l’élevage intensif des poulets de chair. Vous pouvez télécharger ce rapport en anglais ici, choisir celui qui s’intitule ‘The Welfare of Chickens kept for Meat Production (Broilers)’.

Un rapport de l’Union européenne

Un rapport éminent publié en l’an 2000 par le Comité scientifique vétérinaire pour la santé et le bien-être des animaux de la Commission européenne est très critique à l’égard de l’élevage intensif des poulets de chair. Vous pouvez télécharger ce rapport en anglais ici, choisir celui qui s’intitule ‘The Welfare of Chickens kept for Meat Production (Broilers)’.
Il condamne en particulier :

  • la vitesse de croissance rapide qui est à l’origine de douloureux problèmes aux pattes et d’insuffisances cardiaques ;
  • les densités d’élevage excessives dans les hangars où sont élevés les poulets de chair ;
  • la faim chronique infligée aux poulets reproducteurs (ce Comité affirme que ces oiseaux « ont très faim» et que « les restrictions sévères de nourriture … ont pour conséquence d’inacceptables problèmes de bien-être»).

Les poulets élevés dans des hangars surchargés sont aussi moins actifs, du fait qu’ils n’ont pas suffisamment de place pour se mouvoir. En outre, le repos des poulets de chair est constamment interrompu par leurs congénères qui ne cessent de leur marcher dessus et de les bousculer.
Les scientifiques ont démontré que les densités d’élevage excessives aggravent les problèmes aux pattes. En effet, les oiseaux ne pouvant se mouvoir correctement à cause du manque d’espace ont des os plus fragiles. A l’inverse, les poulets regroupés dans des hangars où la densité d’élevage est moindre font plus d’exercice et, par voie de conséquence, ont des os plus solides.
Une synthèse de l’INRA, un constat sans appel

Une synthèse de l’INRA, un constat sans appel

Dans une récente étude de l’INRA (Institut National de Recherche Agronomique), « Faire marcher le poulet : pourquoi et comment » indique que : « Plutôt qu'une mortalité très importante, ces troubles [locomoteurs] entraînent surtout une forte morbidité des animaux : d'après des études faites en élevage intensif, entre 75 et 90 % des animaux ont une démarche altérée, et entre 26 et 30 % ont une démarche sévèrement altérée ce qui entraîne une augmentation de l'indice de consommation et une diminution de la vitesse de croissance. Au-delà des pertes économiques directes, ces troubles affectent aussi l'image de qualité promue par la filière avicole.”
La morbidité correspond au pourcentage de malades dans l’élevage. L’indice de consommation est le rapport entre ce que coûte un poulet et ce qu’il rapporte…
Un peu plus loin, on peut lire : “ Des études indiquent que les poulets atteints de boiteries graves souffrent de manière chronique. Quand ils sont entraînés à discriminer entre deux aliments contenant ou non un analgésique, les poulets atteints de boiteries ingèrent plus d'aliment avec l'analgésique que les poulets sains, et ce d'autant plus que la boiterie est sévère. De plus, des poulets boiteux à qui on a administré un analgésique, traversent un parcours d'obstacles plus rapidement et font plus de bains de poussière que ceux à qui on a injecté une solution saline.”

Environnement Algérie

Environnement Algérie


Le contexte international
Sous l’effet de la mondialisation de l’économie, du développement, des moyens de communication, de l’internationalisation des échanges et des flux financiers, les grandes métropoles et régions du pourtour méditerranéen sont en concurrence pour développer leur attractivité et affirmer leur rôle, au sein de nouveaux grands espaces économiques qui se constituent.
Les implications pour l’Algérie : L’adhésion à l’OMC et les accords pour la création d’une zone de libre échange Euro- Méditerranéenne vont induire l’ouverture de nos frontières aux produits extérieurs. L’économie nationale sera soumise à une concurrence qui nécessite une mise à niveau:
- Des villes et des territoires : en terme de services d’accompagnement et d’appui (communications, télécommunications, maintenance, main d’œuvre qualifiée, structure d’accueil … ) qui doivent les rendre plus attractifs, en les adaptant à un contexte économique en perpétuelle évolution ;
- Des entreprises : en terme de capacité managériales, de technologies, de qualité de produits et services, d’ouverture et d’innovation. L’organisation de l’espace et ledéveloppement territorial constituent ainsi, une réponse à la mondialisation de l’économie et àla concurrence des territoires.
Quelle ambition pour l ’Algérie de 2020 ?
Une vision nouvelle de l’aménagement du térritoire
Il apparaît indispensable de définir de manière ouverte, les enjeux de demain pour l’Algérie.
Objectifs stratégiques :
- Assurer un développement harmonieux et durable de l’ensemble du territoire national, alliant l’efficience économique, l’équité sociale, la promotion de l’homme et la protection de l’environnement.
- Compenser les handicaps naturels et géographiques des régions et des territoires.
- Protéger les territoires et les populations contre les risques liés aux aléas naturels et technologiques.
- Promouvoir les potentialités et les avantages comparatifs de chaque espace.
- Corriger les inégalités des chances et des conditions de vie.
- Promouvoir la protection des ressources naturelles et des écosystèmes.
- Maîtriser et organiser la croissance des villes et favoriser le développement qualitatif des agglomérations.
- Protéger et valoriser les patrimoines génétique, archéologique, historique et culturel nationaux.
- Prendre en compte les nécessités d’intégration maghrébine et de co- développement euro-méditerranéen.
Etat du territoire : une population de plus en plus concentrée au nord du pays
Si rien n’est fait, l’insertion dans l’économie globale renforcera encore la surconcentration dans les régions du Nord. Les phénomènes observés au cours de ces dernières années ne pourront que s’accentuer.
La répartition spatiale de la population de notre pays s’avère aujourd’hui plus préoccupante que jamais : entre 1977 et 1998 les régions du Nord, ayant atteint 20,5 millions d’habitants ( 64% de la population nationale ), ont accueilli un surplus de 7,3 millions de personnes favorisant le développement de nouvelles formes d’urbanisation : la création d’aires métropolitaines se déployant sur de vastes espaces péri - urbains, le plus souvent à haute valeur agricole.
L’analyse de la situation actuelle des ressources, de l’organisation de l’espace national et de son fonctionnement révèle :
- des disparités régionales importantes, aggravées par la rareté de l’offre d’emploi.
- une armature urbaine déséquilibrée, l’Algérie occupant peu son espace.
- une croissance urbaine importante et anarchique générant des difficultés de gestion, un déficit chronique en matière de transport, d’habitat et d’équipements.
- une dégradation alarmante des ressources naturelles (eau polluée et une disponibilité en eau inférieure au seuil de rareté, réduction de la SAU, pressions sur les ressources et les écosystèmes steppiques et oasiens).
Si ces tendances venaient à se poursuivre, les conséquences en seraient dramatiques et irréversibles pour le territoire national :
- accentuation intolérable de la littoralisation, avec plus de 25 millions d’habitants pour la zone tellienne en 2020.
- paupérisation et ruptures irréversibles des ressources pour les espaces intérieurs, sous l’effet notamment de la désertification.
- risques relatifs à la cohésion sociale.
- risque de rupture de l’unité nationale. A ce déséquilibre de peuplement s’ajoute la concentration des activités industrielles et tertiaires, des équipements structurants sur un territoire Nord particulièrement vulnérable.
Les risques naturels : le risque sismique
L’omniprésence du risque : aléa et vulnérabilité
La région Tellienne est un espace tectoniquement complexe à vulnérabilité sismique naturelle élevée, appelée à connaître d’autres séismes d’importance variable, comme elle peut faire les frais de l’effet feed-back de séismes survenus ailleurs en méditerranée. La menace sismique sur ce territoire peut revêtir une dimension proprement eschatologique.
Le zonage sismique du territoire Algérien élaboré par le CRAAG, montre que la bande tellienne notamment dans sa frange littorale est soumise au degré d’aléa sismique le plus élevé
1- Historique de la sismicité en Algérie
Historiquement, l’Algérie est connue pour etre une zone sismique très active. Les investigations de paléosismicité effectuées après le séisme d’El Asnam ont permis de révéler l’existence de traces d’anciens séismes (sismites) qui auraient affecté cette région.
Ces travaux ont montré l’existence de plusieurs séismes importants avec rupture en surface (Ms> 6,5) ayant affecté la région depuis au moins 600 ans environ. Ces données de paléosismicité permettant également d’estimer la récurrence des évènements sismiques qui auraient marqué cette région.
L’activité sismique en Algérie du Nord connue remonte (d’après le CRAAG) au 02 Janvier 1365, date à laquelle s’est produit le séisme à Alger. Depuis, de nombreux séismes se sont produits, parmi eux certains violents et meurtriers. Parmi ces séismes nous pouvons citer ceux qui ont touché Alger en 1716, Oran en 1790, Gouraya en 1891.
Dans une période plus récente, on peut citer les séismes d’Orleansville (09.09.1954), d’El Asnam (10.10.1980) de Constantine (27.10.1985), de Tipaza (29.10.1989), de Mascara (17.08.1994)), d’Alger (04.09.1996), de Ain Temouchent (22.12.1999, de Beni Ouartilane (10.11.2000) et de Boumerdes-Alger, 21.05. 2003).
2- Caractéristiques de la sismicité algérienne
Caractéristiques de la sismicité algérienne sur la base des informations fournies par la sismicité historique, par les études de sismotectonique, de sismologie, de paléosismologie, d’aléa sismique, le CRAAG posséde aujourd’hui des indications importantes sur l’activité sismique en Algérie du Nord.
Cette activité se concentre essentiellement dans la région Nord du pays, quoique de façon très épisodique, quelques micro secousses sont enregistrées dans la partie saharienne. Dans la région Nord, la région tellienne est la plus active.
Le zonage effectué indique que les régions d’El Asnam, Oran et Alger sont les régions les plus menacées puisque dans ces zones, les séismes les plus importants se sont produits. Cette sismicité est liée aux mouvements tectoniques complexes de convergence de la plaque africaine au Sud et de la plaque eurasienne au Nord.
Elle est essentiellement marquée par des séismes superficiels (profondeur inférieure à 20 km) qui causent des dégâts considérables dans les zones épicentrales. Jusqu’au 21 mai 2003, cette activité était localisée dans les régions de l’Ouest algérien, d’Ech Cheliff et de la Mitidja à l’Ouest d’Alger.
La région de l’Est algérois, reconnue sismotectoniquement active depuis 1995 (travaux de Boudiaf, 1996 et 1998) a été sérieusement affectée le 21 mai 2003 par un tremblement de terre de Magnitude MI= 6,8 causant d’importants dégâtshumains et matériels. Les autres régions du pays sont caractérisées par une sismicité diffuse localisée dans les zones de nappes telliennes dans les régions des Babors, du Hodna et du Constantinois.
Une importante activité sismique se trouve localisée dans les zones côtières et en mer Méditerranée. Dans cette région de la Méditerranée occidentale concernée par le contact entre les plaques africaine et eurasienne : la tectonique de compression qui en découle génère de nombreusesfailles actives dont le rejeu provoque les séismes.
3 – Zonage sismique
Le zonage sismique du territoire Algérien élaboré par le CRAAG, montre que la bande tellienne notamment dans sa frange littorale est soumise au degré d’aléa sismique le plus élevé
Il s’agit là de tendances lourdes, qui sans une politique volontariste d’aménagement du territoire ne peuvent que s’aggraver et aboutir aux ruptures indésirables, qu’implique ce scénario de l’inacceptable. Des politiques vigoureuses devraient donc être entreprises sans délai, pour espérer pouvoir réduire le phénomène de concentration des populations et des activités sur un territoire relativement vulnérable, et réguler la configuration générale au risque sismique du pays durant les vingt (20) prochaines années.
L’objectif prioritaire visé est le désengorgement de la bande littorale, pas seulement pour une meilleure maîtrise et organisation de l’urbanisation et la valorisation des régions Hauts
- Plateaux et Sud mais aussi pour mieux protéger les populations et le potentiel économique des aléas sismiques.
Cette opération de grande envergure pourrait trouver une opportunité de mise en œuvre de la nouvelle politique de reconquête du territoire.
De nouvelles bases pour l’action - La reconquête du territoire
La nouvelle politique de reconquête du territoire est basée sur :
- Un projet mobilisateur visant la relance de l’emploi, le renforcement des activités urbaines, le développement rural et l’amélioration des cadres de vie pour tout le territoire.
- Des objectifs visant à valoriser les potentialités du pays, à sauvegarder ses chances de développement durable et à assurer son insertion dans son environnement géopolitique et l’économie mondiale.
- Une stratégie permettant de réaliser ces objectifs, à travers un projet volontariste d’aménagement et de développement durable, de tout le territoire national. C’est sur ces lignes forces qu’il nous faut fonder le renouveau de l’aménagement du territoire.
Une stratégie de rééquilibrage : de la distribution des activités, du peuplement et des moyens de développement.
1- Court terme (horizon 2005) : stabilisation des populations.
• Lutte contre les causes de l’exode rural par la revitalisation des zones marginalisées
• Préparation des cadres de développement (redéploiement des équipements et infrastructures).
• Remise en ordre du cadre légal et incitatif
2- Moyen et long terme : le redéploiement des populations vers les Hauts-Plateaux et le Sud.
Objectif : maintenir la frange tellienne au plus près des 21 millions d’habitants atteints actuellement.
L’option Hauts-Plateaux er Sud
Une ambition qui rassemble les algériens au service de l’unité nationale.
Elle suppose une mobilisation de tous :
• De l’Etat qui doit préparer le cadre d’accueil des Hauts Plateaux : un programme à long terme qui s’inscrit dans une vision territoriale de l’avenir de l’Algérie en 2020, à la faveur des Grands travaux :
- Transferts hydrauliques.
- Route, rail.
- Université.
- Energie.
- télécommunications.
• Des collectivités locales : acteurs majeurs de l’aménagement du territoire.
• Des entreprises dont la capacité d’initiative peut permettre un développement et une meilleure répartition des emplois.
La mise en œuvre de l’option Hauts-Plateaux et Sud (O.HP.Sud) repose sur :
1- La maitrise et l’organisation de l’urbanisation :
Maitrise de la croissance anarchique des principales agglomérations.
Promotion du développement qualitatif de métropoles régionales d’équilibre ( Batna et Sétif, Djelfa, Tiaret, Béchar, Tamanrasset, Biskra, Ghardaia, Illizi, Ouargla ). Promotion des villes nouvelles ( Boughzoul, Imedghassen, Naama, Metlili jedida et El Menaa ).
2- La maitrise de la gestion de l’eau :
Economie de l’eau par réduction des pertes.
Recyclage et récupération des eaux usées.
Transfert à partir de barrages du Nord ( Beni Haroun pour les Hauts Plateaux Est, Koudiat Acerdoune pour les Hauts Plateaux centre), examen des possibilités de transfert à partir des nappes profondes du Sud.
3 - La relance des infrastructures routières et autoroutières.
Renforcement du réseau existant.
Poursuite du désenclavement.
Lancement de la rocade autoroutière des Hauts Plateaux.
Poursuite et achèvement de la transaharienne.
4 - L’extension et la modernisation du réseau ferroviaire.
Poursuite et achèvement de la rocade ferroviaire des Hauts Plateaux.
Rectification des lignes en voie étroite.
Relance de la boucle du Sud ( Touggourt-Ouargla-Djelfa ).
5 - Le développement du réseau aéroportuaire au profit d’une meilleure compétitivité des régions et d’une plus grandesolidarité entre les territoires :
. Renforcement et modernisation des aéroports.
. Achèvement des projet en cours ( Oum El Bouaghi ).
. Réalisation de l’aéroport de Boughzoul.
6 – Le développement des infrastructures de l’intelligence (universités et recherche) au service également de la reconquête du territoire :
. Renforcer les établissements existants.
. Décentraliser les structures de recherche à destination des Hauts Plateaux.
. La constitution dans les régions Hauts Plateaux et Sud de pôles universitaires attractifs est l’une des meilleurs voie pour engager l’indispensable rééquilibrage
7 – La promotion de l’énergie :
. Généralisation de l’alimentation en électricité et gaz des agglomérations et centres de vie
. Promotion des énergies nouvelles (solaires et éoliennes )
Esquisse du projet régional Hauts-Plateaux
La mise en place d'une véritable armature urbaine.
L’enjeu est multiple :
- Mieux répartir la population entre les régions et inverser la logique de concentration urbaine, en favorisant l’apparition de réseaux de villes et le rayonnement de ces dernières sur l’espace environnant :Cette organisation ramifiée du réseau urbain gagnerait en compétitivité.
- Maîtriser le système urbain autour des grandes métropoles.
- Répartir équitablement les fruits de la croissance, en assurant à chacun l’égalité des chances sur le territoire de son choix.
- Préserver le potentiel agricole.
La volonté d ’une meilleure prise en compte de l ’environnement et du développement durable.
Le projet d’aménagement du territoire tel qu’il est esquissé dans « L’Algérie de 2020 », intègre :
• La recherche de la qualité de la vie et du bien être.
• La mise en valeur de nos ressources, de notre patrimoine naturel et culturel et de nos paysages pour développer l’attractivité de nos régio améliorer le cadre de vie des populations qui y vivent et développer le activités touristiques.
• La préservation de notre capital naturel.
Cette volonté permettra de renforcer les politiques concernant le littoral, les espaces steppiques et oasiens, les espaces montagneux et permettra aussi, de protéger plus efficacement et de valoriser de façon appropriée les milieux les plus fragiles et les plus menacés.